jeudi, avril 14, 2011

Michel Gauthier , photos du Quebec et d ailleur: R�flexion

Michel Gauthier , photos du Quebec et d ailleur: R�flexion

Des RÊVES qui ne sont plus les nôtres



Des RÊVES qui ne sont plus les nôtres
Le printemps fait fondre la neige, les rues sont des bourbiers inextricables, au loin des enfants jouent dans la boue et l’eau de fonte qui au cours de l’hiver a enregistrée une certaine partie de son histoire, ils boivent ce liquide dans des cannes d’huile laisser au hasard du geste et derrière les maisons construites dans les années cinquante dont, les fenêtres cassées par les excès de violence causée par l’alcool du premier du mois, sont recouvertes par des planches ou des panneaux d' agglomérés parfois pris a même les murs intérieurs ou par des sacs de plastique d’épicerie venant du seul magasin ou ont retrouve les produits de notre civilisation moderne.
Ca et la des carcasses de voitures abandonnées par leurs propriétaires, des motoneiges ayant rendue l’âme au cours des dernières saisons hivernales ainsi que des bouteilles de bière remontant a la dernière rechute, demeures les seuls témoins dans le paysage des traces indélébiles laisser par notre monde civilisé dans leur histoire et leur esprit.
L’ennuie semble être le compagnon d’une certaine partie de la population locale, les jeunes sont les premiers touchés, fragile et sensible ils sont perdus entre deux mondes celui dans lequel ils vivent et l’autre qu’ils ne peuvent que rêver. La drogue, l’alcool et respirer de l’essence sont souvent les seuls moyens d’accéder a ce rêve et de repousser la douleur d’exister et de supporter la solitude. Comment pourrait-il en être autrement?
Depuis la nuit des temps leur peuple a survécu en luttant contre les éléments hostiles de la nature, ils y ont trouvé tout une force, une spiritualité, et une manière de vivre en s’adaptant jour après jour, expérimentant au péril de leurs vies, de celle de leurs familles ou, de leurs petites communautés une manière d’exister et de partager avec la nature en tenant compte de leur avenir, ils pensaient que leurs enfants et les enfants de leurs enfants vivraient dans un monde ou ils pourraient jouir de ce qu’ils avaient appris pour eux. Ils avaient découvert que la vie était courte et que rien n’était aussi précieux, et que chaque moment avait son importance et que seul le respect de tout ce qui les entourait garantirait leur survie et leur bonheur fragile.
Les jours succédaient aux nuits et chaque saison apportait son lot de bienfaits et de réalités tragiques pour les uns comme pour les autres. Chaque évènement avait son importance donnant ainsi place à un espace de réflexion et de partage. Pour les questions sans réponses, l esprit de l’eau, du vent, du feu ou des ancêtres comblait leurs inquiétudes.
Tous les évènements, avaient une réponse, autant les réalités quotidiennes que les insolubles questions existentielles. Avec le temps tout était intégré à l’histoire et a la tradition orale de chaque groupe. Certains individus étaient choisis pour des raisons particulières et obscures pour ces époques, ils étaient chargés de conserver et d’appliquer ces connaissances et dans trouver d’autres de génération en génération. C’est au cours des siècles qui s’écoulèrent, qu’apparurent les chamanes, les prêtresses et les sorciers, ces êtres douer de pouvoirs exceptionnels, dépositaires des secrets et des lois de cet univers fantastique ils avaient le pouvoir de communiquer avec les entités et les dieux, de soigner, et de guérir tous maux physiques et spirituels.
Souvent plus craint que respecté il maintenait avec les ainées et les élus la cohésion et la structure de ces sociétés ou chacun avait sa place, du plus jeune au plus vieux et chacun avait des responsabilités, que se soit pour lui-même, sa famille ou son groupe, et son environnement naturel. Et tout ceci, en vivant de nomadisme sur plusieurs milliers d’années
Au cours de notre histoire la sédentarisation a apporté beaucoup de solutions et aussi beaucoup de problèmes, elle a amélioré la sécurité alimentaire, de la société, a permis d’inventer toute sorte de moyens pour facilité la vie du groupe et d’augmenter la durée de vie de l’individu. Plus les sociétés ont évolué plus elles se sont complexifiées, et pour pouvoir garder une certaine cohésion et l’unité, il a fallu éduquer, organiser et inventer des moyens de produire des biens de consommation courante et des surplus pour continuer d’évoluer au détriment d’une relation étroite avec la nature, causant ainsi une séparation spirituelle et une vision de l’humain avec la nature.
La nature est devenue un moyen et l’homme l’exploitant.
Cette séparation de l’homme d’avec la nature a modifié bien plus que la structure de la société et sont rapport avec l’environnement elle a changer notre relation avec nous-mêmes et les autres, le but même de l’existence, partager, aimer et communiquer, nous isolant dans un monde ou les croyances se matérialisent dans la consommation de biens inutiles pour la plus part, nous isolant les uns des autres, chacun dans sont petit monde de communication électronique au dépens d’un vrai contact ou la peur n as pas ça place ,ou vivre est un continuel apprentissage avec l’autre et ce qui vient avec`.
Pour compenser cet isolement, il a fallu inventer des moyens de communication autre que l’oral. La poste, la radio, la télévision et l internet.
Chacun chez lui au début avec d’autre et puis maintenant seul devant son ordinateur.
Une forme de dépendance, isolé, de la nature, de l’humain vivant, de l’action directe et de son apprentissage, un moyen extraordinaire de communiquer qui mal utilisé devient aliénant.
La magie est disparue de nos vies, le travail est souvent abrutissant et sans joie, les relations humaines sont souvent superficielles, le matérialisme est souvent outrageant,
La peur de vivre hors des normes, la peur de manquer d’argent, la peur d’être seul,de vouloir vivre la même chose que l’autre et d’avoir les mêmes choses que les autres,la peur de mourir sans avoir vécue, une angoisse existentielle rependue à travers toutes les couches de la société .On court pour courir, le silence nous fait peur, être face a sois même dans le miroir de nos pensées nous fait fuir. Ou est passé la simplicité d existé, de regardé l autre sans peur, d’oser dire non, ou de dire oui sans se cacher derrière toute sorte de considérations, d’arrêter de faire des compromis sur des choses essentielles lier a notre survie et celle de toutes les espèces du globe et d’accepter que d’autres décident pour nous et prennent des décisions qui nous mènent continuellement vers un futur incertain ou la possibilité de jouir du minimum de respect s’étend sur les générations qui suivent, ne leur laissant qu’un champ de bataille ou même les plus forts son perdant. Laisser ces menteurs profiter pour eu même, et sans aucune considération pour leurs propres enfants de l’héritage des anciens qui toute leur vie durant ont respecté et cru en un monde meilleur.
Quand je pense a ma propre fille qui a vingt ans maintenant je la trouve chanceuse elle est née dans un pays ou il fait bon vivre pour l’instant, je vois les choses changer depuis que je suis en se monde et je vois certaine choses s’améliorer, mais dans l’ensemble je dois faire un acte de foi pour croire que notre civilisation réalisera dans quelle impasse elle se dirige s’il n’y a pas de changements drastiques dans la manière de voir et de concevoir le présent ainsi que le futur immédiat.
Nous devrions être dans l’urgence de la situation et prendre une direction autre que celle que nous voyons généralement. Il y a bien des efforts de la part de certains, mais ils ne suffiront pas si nos gouvernements et les grands argentiers ne bougent que pour les intérêts du pouvoir et de l’argent.
De toute façon ils seront les premiers à réaliser avant tout le monde, car ils ont les moyens de savoir que rien n’est plus possible et que nous dirigeons directement dans le mur de leurs prétentions tout en nous entrainant avec eux.
Ou sont passé tous les Rêves que nous avions a l’origine du monde, qu’est-il devenue de tout ces civilisations qui ont parcouru le globe depuis la nuit des temps, et dont il ne reste que quelques reliques et monuments construit a leur grandeur qui devait défier le temps, ils rêvaient comme nous d’un monde meilleur ils ont cru que l’esprit était supérieur a la nature, et que la contraindre a leurs besoins serait mieux que la pluie et le vent, et mieux que le sourire de nos enfants.
L’éternité c’est nos enfants.
Que de rêves perdus!